Les approches théoriques de l’entrepreneuriat
Les approches théoriques de l’entrepreneuriat
Certains chercheurs se sont basés sur l’entrepreneur lui-même sur ses motivations et les traits propres à sa personnalité. On distingue l’évolution des recherches en entrepreneuriat en trois approches :
1        – L’approche descriptive (ou déterministe) : Qui est l’entrepreneur ?
C’est une approche qui consiste à élaborer des typologies pour les classer et en décrire les principaux traits. Il répond à la question « Qui est l’entrepreneur ? » de mettre à nu les caractéristiques et les profils de l’entrepreneur et du créateur d’entreprise. Quelque caractéristique et qualités d’un entrepreneur :
         Confiance en soi : indépendant, optimiste, contrôle de destin.
         Volonté déterminée : obstiné et persévérant, concentrée sur la tâche accomplir ou les résultats à atteindre.
          Dynamique, acceptation des risques : prendre des risques calculés, bon communicateur, bon contact avec les autres, innovateur, créatif, ouvert, s’adapte rapidement et facilement, prévoyant, visionnaire
L’approche descriptive considère l’entrepreneuriat, comme le résultat d’un ensemble de traits de personnes caractérisant l’individu entrepreneur. La motivation est très importante pour chaque entrepreneur.
  • Les facteurs de motivation : besoin de pouvoir, besoin de réalisation, besoin d’indépendance, besoin de reconnaissance sociale.
Les limites de l’approche par traits de personnalités ne permettent pas de mettre en avant la réussite des entrepreneurs dotés des traits de personnalités par rapport aux autres, donc « les traits de personnalités ne discriminent pas les entrepreneurs à succès de ceux à échec.
Quand on parle de l’entrepreneur, on oublie que la réussite n’est pas uniquement redevable à des qualités personnelles, celle-ci implique la famille qui lui a donné la naissance et la société dans laquelle (sa culture, contexte social, économique et politique).
2        – L’approche comportementale : Qui fait l’entrepreneur ?
L’approche comportementale intéressante en ce qu’elle se préoccupe des comportements de l’entrepreneur dans l’exercice de son activité, lesquels s’inscrivent dans un environnement culturel, social, économique et politique.
Elle considère l’entrepreneuriat comme un événement contextuel, comme les résultats de plusieurs influences.
Elle explique les comportements entrepreneuriaux en liaison avec l’environnement dans lequel ils s’expriment.
C’est l’efficacité et l’adaptation et cohérence du concept d’entrepreneur et l’environnement de l’individu. Donc elle considère l’entrepreneuriat comme le résultat de plusieurs influences.
L’Entreprise = Effort personnel + l’Existence d’une opportunité + l’environnement favorable
3        – L’approche processuel : Pourquoi et comment ?
La démarche processuelle a pour objet d’analyser dans une perspective temporelle et contingente, les variables personnelles et environnementales qui favorisent ou inhibent l’esprit d’entreprise, les actes et les comportements entrepreneuriaux. Les approches processuelles sont :
A – Le modèle de l’événement entrepreneuriale de Shapero et Sokol (1982) :
Shapero et Sokol, sont les premiers qui ont éclairés l’optique processuelle du phénomène entrepreneurial. Ils tentent de comprendre le déclanchement d’un événement entrepreneurial en le corrélant avec les facteurs situationnels et individuels, vise à étudier les éléments explicatifs du choix de l’entrepreneur. Tout événement entrepreneurial, font-ils remarquer, est la fin d’un processus et le début d’un autre.
L’événement entrepreneurial résulte de la combinaison de 4 variables :
1-        Variable de situation : Une situation précipitante l’acte entrepreneurial.
2-        Variable sociologique : « Perception de désirabilité de l’acte » l’importance que lui accordent l’environnement sociale, crédible (désirable et désiré), l’Entreprise existantes pour accroître l’attitude (l’intention) des individus envers la création d’entreprise.
3-        Variable économique : « Faisabilité de l’acte » le degré avec lequel l’individu ce sont capable de créer une entreprise et lorsque le créateur potentiel est capable de réunir du capital de démarrage d’activité trouver une main d’œuvre compétente et bon marché.
4-        Variable psychologique : « Une disposition psychologique » trouver les caractéristiques personnelles de l’individu (motivation, attitudes …). Donc l’entrepreneuriat est présenté comme un comportement que l’on exerce.
B – Garner propose un modèle dont le grand nombre de variables :
Garner à proposer un modèle dont le grand nombre de variables :
· Individuelles : besoin de réussite, lieu de contrôle, tendance à la prise de risque, satisfaction au travail ;
· Environnementales : main d’œuvre qualifiée, présence de fournisseurs, présence de clients ou de nouveau marché ;
· Organisationnelles : Domination par les coûts, différentiation et focalisation, le nouveau produit ou service, l’entreprise de franchise.
· Processuelles : l’entrepreneur accumule les ressources + produit + construit une organisation + répond à la société.
C – La théorie de comportement planifié I.AJENZ (1991) :
Selon la théorie de comportement planifié d’AJENZ (1991), L’intention est le résultat de trois déterminants conceptuels.
• L’attitude vis-à-vis du comportement :
– L’attitude envers le risque, amène une personne à considérer de façon positive ou négative le fait de prendre des risques.
– L’attitude envers le succès et l’échec de création d’entreprise favorise ou défavorise la décision de créer une entreprise chez un individu.
• La norme sociale perçue :
– Désigne les pressions sociales perçues pour réaliser ou ne pas réaliser un comportement.
– Correspond à la perception de l’individu de la pression sociale, qui concerne ce que les personnes proches, la famille et les ami(e)s pensent de ce qu’il voudrait entreprendre.
• Le contrôle comportemental perçu :
Correspond à la facilité ou la difficulté perçue pour réaliser un comportement.
D – La forme générique de processus de création d’entreprise de C. Bruyat (1993) :
Il distingue trois états du processus de création d’entreprise :
1- Déclanchement du processus entrepreneurial :
– Il survient suite à un changement :
• Interne à l’entrepreneur (désir d’indépendance, insatisfaction professionnelle) et/ou ;
• Externe (provoquant de l’environnement, rencontre avec un client potentiel, licenciement).
2- Compétences et engagement total de créateur :
– Il suppose que les résistances au changement ne souhaitent pas trop élevé en regard de la possibilité de créer une entreprise et de la préférence donnée à cette situation.
3- Concrétisation, survie – développement de l’entreprise créée :
L’entreprise au-dessus de son seuil de rentabilité.
Pour lui tout modèle de recherche doit prendre en compte (l’entreprise créé, le créateur, l’environnement et le processus), il se caractérise par 6 étapes :
0) L’action de créer n’est pas perçu : l’environnement de l’individu dont l’entreprise par intéressé.
1) L’action de créer sa propre entreprise est perçu : comprendre bien la création de l’entreprise ;
2) L’action de créer est envisager : chercher des idées par l’individu ;
3) L’action est recherchée : recherche l’étude de marché ;
4) L’action est lancée : réaliser une bonne rentabilité d’équilibre financier ;
5) L’action est réalisée : l’entrepreneur devient une entité reconnue par ses partenaires.
PR) L’action est perçue et refusée (l’échec de projet).
E – Modèle stratégique d’entrepreneuriat de Hernandez 1999 :
Il accorde une place importante à l’individu et à l’opportunité d’affaire par 3 étapes :
1- Étape d’initiation = Recherche d’opportunité ;
2- Étape maturation = Vérification cohérence entre créateur et son projet ;
3- Étape désir = manifestation des comportements entrepreneuriaux.
Les variables qui agissent sur une relation positive entre les intentions de démarche et le potentiel entrepreneurial se réparties par :
1- Les antécédents : ensemble des facteurs personnels et environnementaux.
2- Les prédispositions : ensemble des caractéristiques psychologiques décelées chez un entrepreneur.
3- La concrétisation : le potentiel entrepreneurial entre déclanchement et forme discontinue est positif.

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